S'étonner de la question posée

S'étonner :

On ne peut alors que s'étonner de cette étrange question qui ne présuppose rien de moins qu'une insatisfaction universelle (malheur). Mais, répondra-t-on : 

• Les faits semblent contredire cette affirmation : conscience => insatisfaction. Ne peut-on être conscient d'exister et heureux d'exister ?
  
• Qui plus est, il s'est sans doute trouvé durant l'histoire au moins un être humain heureux, conscient et heureux.  Dès lors, l'existence d'une seule personne consciente d'être heureuse ne suffit-elle pas à prouver que la réponse négative à la question est évidente ? N'est-il pas évident que toute conscience n'est pas malheureuse ? Dès lors, à quoi bon aller plus loin. 
  

En conséquence :

• soit la question est absurde ou mal formulée ;
  
• soit on doit réfléchir davantage pour mieux la comprendre.

C'est la seconde alternative qu'il convient d'explorer : la question n'est pas absurde, mais il faut l'approfondir afin d'en bien comprendre le sens.